Coma

Testé le 23 octobre 2019

Fiche technique

Titre : Coma (US) / Morts suspectes (FR) / コーマ (JP)

Année de sortie :1978

Origine : US

Réalisateur :Michael Crichton

Version LD testée : Version PCLM-00019

Durée : 114 min

Format : Pan-scan

Meilleur mode (lumagen) : Video



Je ne connaissais absolument pas Coma, avant de jouer à "Policenauts" sur PC-98. Une scène du jeu se passe dans un hôpital où ont lieu des affaires pas très nettes. Le personnage principal y découvre une salle renfermant des dizaines de personnes plongées dans le coma et suspendues à des fils invisibles au dessus du sol. C'est par hasard que j'ai pu reconnaitre la même scène sur la couverture du laserdisc de Coma, en faisant les boutiques. Une femme se promène au milieu de corps flottants dans ce qui semble être un chambre d'hôpital. Je savais qu'Hideo Kojima, réalisateur de Policenauts, s'inspirait de nombreux films cultes, et c'était donc l'occasion pour moi ce découvrir celui-ci.

Michael Crichton est aux commandes du film, et c'est encore une surprise pour moi, Crichton étant plutôt écrivain/scénariste que réalisateur dans mon imagination. J'ai également dû faire l'effort d'apprécier le jeu de Michael Douglas, que j'aime moyennement d'habitude. Heureusement, ce n'est pas l'acteur principal du film ; et puis je dois avouer que son rôle lui va bien. L'actrice principale, que je ne connaissais pas, joue très bien, et le film est vraiment très bien réalisé. Les plans et la lumière sont superbes, les décors souvent impressionnants et la musique accentue parfaitement l'ambiance. On a affaire à du cinéma de haut niveau, que certains pourront peut-être trouver même un peu académique.

Dynamique, bien mené, Coma est un thriller médical, légèrement SF dans son esthétique et ses problématiques. C'est aussi un film qui parle de la difficulté pour les femmes d'être reconnues comme des médecins compétents à part entière dans le milieu médical. Le but principal de l'héroïne dans le film est bien sur de déceler le complot qui a lieu dans l’hôpital ou elle travaille. Mais c'est aussi l'occasion de mener une autre lutte tout au long du film : combattre le préjugé selon lequel les femmes seraient plus fragiles émotionnellement et donc moins fiables professionnellement.


Le laserdisc est juste superbe, avec une définition impressionnante. Aucun défaut à relever du côté de l'image, sinon que celle-ci a été recadrée pour afficher un format 4/3. Les gris sont très détaillés, et les noirs profonds. On peut noter une saturation désagréable pour les décors extérieurs ; ce qui ne pose pas beaucoup de problèmes puisque le film se passe 95% du temps en intérieur. Du côté du son, c'est un peu moins reluisant. Le film date de 1978, et l'on a affaire à du son analogique un peu crin-crin. Rien de très grave, mais bon, on aurait aimé une petite retouche sur ce LD réédité, paru après 1990/


Notes

Film

4/5

Laserdisc

4/5



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